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1. Les premiers occupants de 1500 à 1608

Population et Peuplement :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec le temps les peuples autochtones se sont diviser en plusieurs grandes familles linguistiques possédant chacune des caractéristiques différentes et en développement mode de vie distincts ; culture, langues,  habitation, etc. Les trois grandes principales familles sont : Les Iroquois, les Algonquiens et les Inuits. Chacun a su adapter leur habitation selon l’environnement qui les entoure.

 

À l’époque, on retrouve les familles Iroquoise plus principalement au Sud dans la vallée du St-Laurent et  autour des grands lacs tel que Érié et Ontario (près des rives et des basses terres fertiles : terre propices à l'agriculture, climat doux et humide). Ceux-ci devinrent sédentaires et s’installèrent dans des villages entourés de palissades regroupant plusieurs maisons longues pouvant abriter de nombreuses familles. Ils se nourrissent prinipalement de l'agriculture : cultive du maïs, des courges et des haricots → les 3 soeurs. Ils se déplacaient à l'aide du Canot et de la raquette.

 

Les familles Algonquiennes peuplaient plutôt les forêts un peu plus au Nord. Principalement les Appalaches et le Bouclier Canadiens. (riches en forêts, lacs, rivières, gibiers et poissons). Ils étaient nomades et vivaient dans des wigwams. Leurs déplacements dépendaient des saisons et de la migration des animaux. Ils se nourrissent principalement de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Ils se déplacaient à l'aide du Canot et de la raquette également.

 

Tandis que celle des Inuits peuplaient le grand nord et habitaient des igloos. Ils étaient nomades et devaient difficilement s’adapter au rude climat nordique des Basses-Terres de l'Hudson. Ils se nourrissent de la pêche et de le chasse. Ils se déplacent à l'aide de Kayak et de traineau à chien.

 

Ces peuples dominaient autrefois le territoire québécois. Pourtant, avec l’arrivée des Européens,  ils ont connu une forte régression les portant à représenter aujourd’hui seulement 1 % de la population québécoise soit  80 172 Amérindiens selon les statistiques de 2006

On retrouve donc aujourd’hui seulement 8 nations algonquiennes :

  • les Abénaquis

  • les Algonquins

  • les Attikameks

  • les Cris

  • les Innus (Montagnais)

  • les Malécites

  • les Micmacs

  • les Naskapis

 

2 nations iroquoises :

  • les Hurons-Wendat

  • les Mohawks

Et 1 famille linguistique Inuits : esquimau-aléoute

 

Les autochtones ont bien sur abandonné leurs habitations d’autrefois et sont

aujourd’hui regrouper dans plusieurs réserves (environ 1 autochtone sur 4)

se trouvant un peu partout sur le territoire de la province. Pour les autres,

ils sont dispersés dans des villes ou des villages. En 2010, 80 000 Amérindiens

et 1000 Inuits soit 1% de population totale du Québec se retrouvaient sur le

territoire Québébois. Au Québec, il y a 50 communautés autochtones, 10 nations

amérindiennes et 1 nation inuites. La population est jeune, pauvre et le taux

de natalité est élevé.

 

La présence des peuples autochtones sur le territoire canadiens remonte à très longtemps. Bien plus encore que celle des Français et des Anglais. Des chasseurs nomades venus d'Asie seraient arrivés il y a environ 30 000 ans par le détroit de Béring (Au Nord-Ouest du continent). Ce passage, qui est du à la Glaciation, reliait donc l'Amérique et l'Asie permettant ainsi aux premiers arrivants d'atteindre l'Alaska. C'est de là que remonte les premières traces de présence humaine en Amérique.

Les premières traces d'occupation humaine sur le territoire Canadiens remonte à il y a environ 12 000 ans.

Source : Histoire et éducation à la citoyenneté, École secondaire Horizon-Jeunesse

 

Économie et Développement :

 

Les premiers occupants ont établis entre eux un vaste réseau d’échange. À l’inverse des Européens, ils n’utilisaient pas la monnaie pour marchander mais faisaient plutôt des échanges de produits. Ils ne cherchaient pas s’enrichir mais à se procurer des ressources et des objets qu’ils ne pouvaient pas avoir sur leur territoire. C’est ce qu’on appelle le Troc. C'est donc une économie de subsistance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les échanges se faisaient principalement durant l’été puisqu’il était facile de se déplacer sur le territoire durant cette saison. En effet, ils utilisaient les cours d’eau ou les sentiers forestiers pour se déplacer. Il y avait plusieurs grands lieux de rassemblement ou se faisait l’échange notamment à Tadoussac. Par contre ils n’utilisaient pas  le troc seulement pour obtenir certaines choses mais également pour créer des alliances  politiques et militaires avec d’autres groupes.

Avec l’Arrivée des Européens, il eut de grands changements. Les Français cherchaient à se procurer des fourrures de castor. Ils commencèrent à établir des postes de traite (ex. Tadoussac) et réclamaient beaucoup de ces fourrures. Les Amérindiens recevaient en échange divers produits Européens (ex. chaudrons, des couteaux, des haches, des perles, des vêtements, etc.). Par contre, ces nouveaux produits eurent des impacts sur les sociétés autochtones comme par exemple la dépendance à l’alcool (Eau de vie).

 

Aujourd’hui, ceux-ci ont adoptés les méthodes Américaines. Ils utilisent la monnaie et travaillent eux aussi

Pouvoir :

 

Dépendamment de la famille Amérindienne, l'organisation des sociétés et le pouvoir ne sera pas  répartit de la même manière.

 

Chez les Algonquins, c'est une société patriarcale. Ce qui signifie qu'ils sont principalement organisés autour du père. C’est celui-ci qui donne le nom à sa famille et à ses enfants. Les hommes n'ont par contre tous les droits. Les femmes peuvent aussi participer aux prises de décisions. Dans leur société, tout les Algonquin on les même droits.

Question pouvoir, ce n’est pas un chef élu qui dirige le groupe. C’est plutôt un titre qui se transmet par hérédité, c'est-a-dire que c'est par son père qu'il obtient le droit d’être chef. Celui-ci n'impose pas ses décision, il est seulement un porte-parole qui laisse tout le monde s'exprimer comme il le veut et prend le temps d’écouter l'opinion de chacun avant de prendre un décision finale. Le chef n'est pas unique. Il existe deux type de chef : Le chef du territoire et le chef local. Chacun ont des taches différentes propre a son titre. Le chef du territoire par exemple, planifie les déplacement et les limites des territoire de chaque famille. Il fournit également les canots et les chiens de chasse. Tandis que les chefs locaux eux gèrent les relations entre les différentes familles et les autres nations autochtones. Ils peuvent aussi décider s'ils font la paix ou la guerre

 

Chez les Iroquois, c'est une société matriarcale. Contrairement aux Algonquins, leur société sont organisées autour de la mère du clan. Elle possède un pouvoir important au sein de leur société. Elles participent aux décisions et peuvent partager leur point de vue. Mais elles n'ont pas les tous les pouvoirs. Ce sont les hommes qui sont chefs des villages. Ce sont les femmes qui sélectionne le chef et toute les décisions prisent doivent être approuvé par tout le monde. C’est le chef qui s'occupe des relations avec les autres villages pour le commerce et qui organise des fêtes. Il y a aussi des chefs de guerre qui peut diriger les actions des autres guerriers.

 

Chez les Inuits, il n’y a pas principalement de chef. Chaque famille se dirige elle-même et chacun décide de ce qu’ils font. Chacun ses choix. Par contre si quelqu’un agis mal il risque d’être exclu de la communauté donc ils doivent tout de même se garder une certaine limite dans leur action. La société Inuit n’est donc ni matriarcale ou patriarcale mais est fondé autour de famille et des liens entre la communauté. Chacun a tout de même certaine tache attribuer par exemple, les hommes sont chargé de la construction des maison,, de la chasse tandis que les femme sont responsable de traiter les peaux d’animaux et de fabriquer les vêtements.

 

                                                                      Voici quelques règles sociales communes aux trois familles :

                                                                      - La nation de propriété privée d'existe pas;

                                                                      - Le territoire occupé et les ressources sont partagés entre tous;

                                                                      - Pas de hiéarchie sociale : tous égaux.

Culture et Mouvement :

 

La culture de chacune de ces sociétés s’est développée différemment dépendamment de son environnement, de son histoire et de ses valeurs.

Ils ont donc tous des célébrations, techniques de survie ou bien mode de vie différents. Par contre, ils ont quelque chose de tous semblables concernant leurs croyances.

L’animiste : croyance selon laquelle tout élément de la nature possède un esprit.

Ils ont donc tous un grand respect pour la nature et tous les êtres vivants qui les entourent.

Il y a également dans chaque société un chaman qui agit comme guérisseur et interprète des rêves. Il a le pouvoir de communiquer avec les esprits.

Les aînés sont aussi très importants dans chaque société puisqu’il s’occupe de la transmission du savoir et sont considérer comme des sages qu’on se doit de respecter. Ce sont eux qui transmettent les traditions et le savoir à l’oral.

 

Aujourd’hui la plupart des autochtones ont adopté soit l’anglais ou le

français et leur langue se meurt peu à peu. Le génocide culturel

(la destruction intentionnelle du patrimoine culturel d'un peuple ou

d'une nation pour les raisons politiques, militaires, religieuses,

idéologiques, ethniques ou raciales) entrepris par le gouvernement

Canadiens a amené leur culture à s’éteindre tranquillement.

Leur langue est encore tout de même parler aujourd’hui mais à très

petit pourcentage. C’est principalement les ainés qui les parlent.

Les communautés autochtones  d’aujourd’hui sont donc vouées à la

perte progressive de leur identité. Cela peut amener plusieurs troubles

chez les jeunes principalement qui sont en quête de but et de sens ou

même de leur identité. Partagé entre deux cultures. De plus, l’éducation

ne se fait plus vraiment par les ainés. Elle se fait à l’école pour le

peu qui peuvent y aller.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Arrivée des Européens ...

 

La recherche d'une nouvelle route vers l'Asie pour les épices poussent plusieurs puissances européens à explorer l'Atlantique dont le Portugal, l'Espagne, l'Angleterre et la France, Ces pays possèdent la maitrise des techniques de navigation (boussole, astrolabe et la caravelle). D'autres motifs pousse également ces puissances à entreprendre des explorations tels que prendre possession de nouveaux territoires et rapporter des richesses (or, argent,...).

Voici quelques grands explorateurs :

- 1492 : Christophe Colomb venu d'Espagne explore les Antilles.

- 1497 : Jean Cabot venu d'Angleterre explore Terre-Neuve.

- 1534 : Jacques Cartier venu de France explore le Golf du St-Laurent, la Gaspésie et Terre-Neuve.

 

Les Voyages de Jacques Cartier :

 

Le roi de France, François 1er financera les 3 voyages de Cartier sur les côtes Américaines. Par contre, les Français doivent leur connaissance des route maritimes vers l'Amérique du Nord aux pêcheurs bretons qui venaient pêcher à l'entrée du Golf du St-Laurent.

 

1) 1er Voyage ( 1534 - 1535 ) :

- Explore et cartographie le Golf du St-Laurent

- Prend possession du territoire au nom du roi de France (Croix de Gaspé)

- Premier contact avec les Am.rindiens.

2) 2ieme Voyage ( 1535 - 1536 ) :

- Explore et cartographie le St-Laurent

- Remonte le St-Laurent jusqu'à Stadaconné (Québec) puis à

 Hochelaga (Montréal).

- Des hommes meurent du ''Scorbut''

3) 3ieme Voyage ( 1541 - 1542 ) :

- 1er expérience de l'hiver à Cap-Rouge

- Découvre de la pyrite de fer en croyant que c'est de l'or. (Fausse or)

 

Le Voyage de Roberval :

 

Entre 1542 et 1543, Roberval tentera d'établir 200 colons à Cap-Rouge mais ce fût un échec à cause du manque de nourriture, de la rigueur de l'hiver et du Scorbut.

Par la suite, la France délaissera presque completement son territoire en Amérique pendant près de 60 ans. La pêche restera la principale

ressource exploitée sur le territoire jusqu'au nouvel intérêt de la France pour la Nouvelle-France à la fin du 16e siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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